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La mitrailleuse est une arme à feu à fonctionnement automatique, chambrée pour une munition de calibre inférieur ou égal à 15 millimètres, les armes similaires de calibre supérieur étant généralement appelées canons automatiques ou mitrailleurs. Son objectif est d'offrir une puissance de feu maximale par une capacité au tir en rafales soutenue, ainsi qu'une portée pratique supérieure à celle d'une arme individuelle. Son apparition est souvent considérée comme l'un des éléments majeurs marquant l'entrée de la guerre dans l'ère industrielle.

Apparition et évolution [modifier]

La mitrailleuse Gatling

La mitrailleuse Gatling

Dès le XIVe siècle de nombreux inventeurs tentèrent de créer une arme de défense tirant à haute cadence des projectiles légers. Léonard de Vinci en dessina une mais aucune réalisation concrète ne semble avoir suivi, vraisemblablement faute de moyens techniques. La défense à courte portée contre l'infanterie est par la suite assurée par certaines pièces d'artillerie qui tirent, dans ces phases d'action, des projectiles multiples dits biscayens ou boîtes à mitraille, dont les effets sur les organismes vivants sont terribles. Mais la mobilité limitée de l'artillerie, surtout à cette époque, en réduit l'intérêt tactique, malgré l'emploi très audacieux des français lors des guerres de la Révolution et de l'Empire, qui réussirent de véritables charges d'artillerie. Le besoin de grande puissance de feu antipersonnel mobile n'est comblé qu'en partie et la portée comme la précision de la mitraille laissent trop à désirer.

Premières versions utilisables [modifier]

En 1718, cependant, James Puckle dépose un brevet protégeant un canon de défense. Cette pièce au calibre d'environ trois centimètres, longue de près d'un mètre emploie des barillets préchargés à onze chambres et tire soixante trois coups en sept minutes, soit trois fois plus vite que le mousquet d'un très bon fantassin. Destinée à offrir aux bâtiments de guerre un moyen de lutte contre les abordages, l'arme n'est cependant jamais réellement déployée ni même employée.

L'idée reste en sommeil jusqu'en 1862. Richard Jordan Gatling dépose alors un nouveau brevet protégeant une arme fondée sur le principe de six à dix canons rotatifs, ce qui permet de paralléliser les opérations nécessaires au tir et d'augmenter le temps de refroidissement sans réduire la cadence. L'arme n'est pas autonome car son servant doit tourner une manivelle afin de fournir l'énergie grâce à laquelle l'arme chambre les cartouches, les percute, extrait les étuis vides puis les éjecte. De surcroît les cartouches en papier limitent sa fiabilité.

Achetée en 1865 par l'US Army, elle sera l'année suivante modifiée pour employer des cartouches à étuis métalliques, ce qui l'améliorera beaucoup. En revanche elle conservera la taille d'un petit canon et son caisson d'approvisionnement en munitions grèvera longtemps sa fiabilité et connaitra plusieurs versions. Considérée comme une pièce d'artillerie, elle sera déployée loin des mouvements de l'infanterie. Cela limita son effet sur le plan tactique à celui d'un canon tirant de la mitraille.

De l'autre côté de l'Atlantique une arme belge, la mitrailleuse Montigny, est adoptée par l'armée française qui l'utilise comme une pièce d'artillerie. Son fonctionnement est encore plus simple car ses vingt six canons groupés sont chargés grâce à une plaque puis mis à feu individuellement ou simultanément. Les résultats peuvent être bons et en une occasion une batterie mettra à terre cinq cent chevaux en quatre vingt dix secondes, mais son emploi par la seule artillerie donc à trop grande distance des combats limite sérieusement son impact sur la guerre franco-allemande de 1870, d'autant que l'artillerie prussienne domine.

Au Royaume-Uni, en 1870, les autorités impressionnées par les performances du canon de Gatling demandent à WG Armstrong and Co d'en obtenir la licence de production locale. L'arme est déclinée en deux versions, l'une de calibre .45 (45 centièmes de pouce, donc 11,43 millimètres) pour l'armée de terre, l'autre en .65 pour la Royal Navy (marine). Lors de l'une de ses premières utilisations, lors de la Bataille d'Urundi, la Navy l'opposa avec succès aux Zoulous. La cartouche cède ensuite la place à une version plus moderne entièrement métallique, supprimant ainsi bon nombre d'enrayages et autres incidents de tir. La cadence de tir atteint alors environ trois cent coups par minute.

Les canons de type Nordenfeldt et Gardner, deux armes contemporaines d'architecture Gatling et de fort calibre, respectivement dix ou douze et comptant un ou deux canons, s'imposent dans les années 1880 dans les marines afin de lutter contre les petits torpilleurs. Le Gardner tire dix mille coups en un peu moins d'une demi-heure.

La Maxim et sa descendance [modifier]

mitrailleuse Maxim allemande de la Première Guerre mondiale

mitrailleuse Maxim allemande de la Première Guerre mondiale

L'américain Hiram Maxim, résidant en Angleterre, va créer alors la première mitrailleuse réellement automatique. Elle utilise l'énergie du recul consécutive au tir pour éjecter l'étui et chambrer une nouvelle munition. L'arme tire alors tant que la détente n'est pas relâchée par le servant, qu'aucun incident ne survient et que des munitions sont disponibles. Après une démonstration en 1885, l'armée britannique en achète plusieurs exemplaires en 1889. D'autres nations européennes, comme l'Allemagne, la Russie, l'Autriche-Hongrie en achètent ensuite. L'arme prouve son efficacité lors de plusieurs batailles coloniales, comme en 1893 en Afrique du Sud, lorsque cinquante soldats et quatre Maxims tiennent en respect cinq mille guerriers Matabele.

Les état-majors européens ne lui ménagent a priori guère d'avenir car ils la considèrent comme trop peu fiable (ce qui n'est à ce moment pas abusif car l'alimentation, en particulier, cause encore souvent des enrayages) et redoutent sa consommation de munitions. Cette dernière est pourtant la condition de sa cadence de tir de cinq cent coups par minute, puissance de feu équivalente à celle de cent fusils, qui invite certains à ne pas la négliger. L'idée fait donc peu à peu son chemin et deux nations réaliseront des dérivés de la Maxim, l'Allemagne avec son Maschinengewehr M1908, et la Russie avec sa Pulemyot Maxima PM1910.

Un Américain nommé Benjamin Berkeley Hotchkiss conçoit la version pour l'armée française et la cavalerie britannique. Son projet est achevé par son entreprise en 1892 (soit sept ans après son décès). En 1897, l'armée française commence à l'expérimenter mais elle ne l'adoptera qu'en 1914, après avoir essayé de fabriquer un modèle national, la Saint-Étienne modèle 1907, dont le mécanisme est inversé afin de contourner le brevet Hotchkiss.

Une mitrailleuse britannique Vickers pendant le premier conflit mondial

Une mitrailleuse britannique Vickers pendant le premier conflit mondial

Au début du XXe siècle l'infanterie commença à l'employer en créant, au sein de ses régiments, des compagnies de mitrailleuses qui remplaçaient le plus gros de l'artillerie régimentaire. L'importance tactique de la mitrailleuse ainsi rapprochée de la ligne de front devient dès lors prépondérante. Les modèles de cette époque sont plus légères et manœuvrables que leur ancêtres du XIXe siècle mais restent des armes à vocation défensive donc plutôt statiques. Établies sur des trépieds ou de petits affûts à deux roues, elles ne sont pas capables de suivre à mesure tous les mouvements de l'infanterie et impliquent encore un délai de mise en batterie non négligeable. De plus, l'accent alors mis sur la permanence du tir conduit à des modèles encombrants et pesants car souvent dotés d'un système de refroidissement liquide du canon donc d'un radiateur et d'un réservoir.

Son emploi modifie toutefois complètement le déroulement des opérations car elle rend difficile voire impossible de se déplacer à découvert et à sa portée. Paul Valéry décrit ainsi en 1931 l'action de l'engin : « Quatre hommes résolus tiennent mille hommes en respect, couchent morts ou vifs tous ceux qui se montrent. On arrive à la conclusion surprenante que la puissance de l'arme, son rendement, augmente comme le nombre même de ses adversaires. Plus il y en a, plus elle tue. C'est pourquoi elle a eu raison du mouvement, elle a enterré le combat, embarrassé la manœuvre, paralysé en quelque sorte toute stratégie » (Variété IV). Son usage pendant la Première Guerre mondiale conduisit par conséquent à l'enlisement de la guerre des tranchées car elle rend la plupart des attaques suicidaires.

Le fusil mitrailleur ou mitrailleuse légère [modifier]

Le fusil-mitrailleur type 96 japonais

Le fusil-mitrailleur type 96 japonais

Vers la fin de la première guerre, le fait d'accompagner les déplacements de l'infanterie grâce à des mitrailleuses était acquis. De nouvelle armes plus légères donc au déploiement plus rapide, furent conçues à cet effet. Mises en batterie sur un bipied et guère plus encombrantes que le fusil, elles utilisent uniquement le refroidissement par air et souvent des chargeurs plutôt qu'une alimentation par bandes de cartouches, ce qui limitent leur capacité à tirer en continu mais les allègent.

Ces nouvelles mitrailleuses, appelées fusils mitrailleurs ou mitrailleuses légères, sont des adaptations d'armes existantes, comme la Maxim 08/15 allemande, ou des armes nouvellement crées comme le Lewis Mark I britannique ou le Chauchat français. Après la guerre, ce type d'arme connait un grand développement dans tous les pays, qui donne par exemple naissance au BREN, au Mac 24/29, au Browning Automatic Rifle (dit BAR) et au Degtyarev DP 28. Il devient l'arme autour de laquelle s'organise le groupe de combat d'infanterie dont il constitue l'élément feu. Le BAR servira, après plusieurs évolutions accusant son caractère de FM, jusqu'à la fin du conflit mondial suivant et on le verra encore en action, quoique de plus en plus rarement dans les armées régulières, au début des années 1980.

Bien que souvent remplacé par des mitrailleuses polyvalentes, le fusil-mitrailleur continue à être utilisé de nos jours, principalement du fait de son faible coût. On le distingue de la mitrailleuse légère par l'absence de système de changement rapide de canon. Il s'agit souvent d'une version du fusil d'assaut réglementaire, avec un canon plus lourd pour retarder l'échauffement et plus long pour augmenter la portée, ils sont munis aussi d'un bipied pour stabiliser le tir et de chargeurs de plus grande capacité pour accroître la cadence pratique de tir. De bons exemples de ce type d'arme sont le Kalachnikov RPK soviétique (dérivé de l'AKM-59) et le LSW L86A1 britannique (dérivé du SA-80).

La mitrailleuse lourde [modifier]

Mitrailleuse Browning M2 cal. 12,7 mm sur son trépide M3

Mitrailleuse Browning M2 cal. 12,7 mm sur son trépide M3

La diversification des emplois de la mitrailleuse mena à des modèles lourds tirant des munitions plus puissantes que celle du fusil d'infanterie, afin d'équiper divers véhicules, en particulier des avions.

Juste après la Première Guerre mondiale, John Browning réalise sa M-2, utilisant une munition de 12,7 x 99 mm suffisamment puissante pour endommager certains blindés légers, qui en devient l'archétype et connaitra un très grand succès car elle est encore en service de nos jours. Déployées en grand nombre par les alliés au court de la Seconde Guerre mondiale, elles constitueront pour ceux-ci un avantage certain face aux allemands qui eux ont préférés des calibres supérieurs comme le 20 mm, certes efficaces, mais beaucoup moins économiques.

D'autres nations créent des modèles équivalents, souvent chambrés pour des munitions plus puissantes. Les britanniques adoptent la Besa tchécoslovaque de 15 x 104 mm, les Italiens et les Japonais, une cartouche de 13,2 x 99 mm, initialement conçue par Hotchkiss en France, qui sera connue par la suite comme 13,2 Breda. Ils utilisent conjointement une 12,7 x 81 mm, conçue par Vickers au Royaume-Uni, la 12,7 Breda. Les américains emploieront beaucoup la mitrailleuse lourde. L'URSS créa quant à elle, dans les années trente, deux munitions très puissantes : la 12,7 x 108 mm, qui équipera les mitrailleuses Degtyarev et la 14,5 x 114 mm, tout d'abord destinée au fusil antichars mais qui sera en définitive celle d'une mitrailleuse mise au point à la fin des années 1940 par l'ingénieur Vladimirov nommée KPV, rendue très efficace contre les avions et les blindés légers par l'énergie cinétique très importante du projectile (env. 22000 J, la 12,7 x 99 mm en dissipant environ 12000).

La mitrailleuse polyvalente contemporaine [modifier]

Image:MG34-lafette.jpg
La MG-34 sur trépied pour le tir en position

À l'aube de la Seconde Guerre mondiale, dans l'infanterie, deux types de mitrailleuses cohabitent donc, la légère sur bipied, destinée à suivre les attaques et la moyenne sur trépied, qu'on utilise par la suite pour défendre les positions acquises. L'une est facile à transporter mais son système d'approvisionnement et l'échauffement de son canon la rendent incapable de maintenir un tir soutenu, l'autre est trop peu mobile. L'armée allemande a, plus que toute autre, compris l'intérêt d'une utilisation polyvalente de cette arme et elle va développer une arme révolutionnaire: la MG34. Le problème de l'échauffement du canon, est résolu comme sur les mitrailleuses lourdes, par un dispositif permettant l'échange rapide du canon et l'alimentation par bandes métalliques est empruntée au mitrailleuses classiques, même si ces dernières sont emportées dans des tambours. L'arme peut être déployée soit sur bipied, soit sur trépied, si elle est plus légèrement plus encombrante qu'un fusil mitrailleur, elle reste employable par un binôme au sein d'un groupe de combat, la mitrailleuse moderne est née. La MG42 perfectionne le concept en améliorant la cadence de tir et la légèreté et en apportant surtout une simplification de la fabrication.

La Saco M60 américaine en calibre 7,62 OTAN immortalisée par la Guerre du Viêt Nam et Rambo

La Saco M60 américaine en calibre 7,62 OTAN immortalisée par la Guerre du Viêt Nam et Rambo
La M249 : version étasunienne de la FN Minimi en calibre 5,56 mm OTAN

La M249 : version étasunienne de la FN Minimi en calibre 5,56 mm OTAN

Par la suite, les autres armées s'équipent d'armes de conception similaire, comme la Pelmet Kalachnikov soviétique, l'Arme Automatique Modèle 1952 française ou la Saco M60 américaine. Depuis la Seconde Guerre mondiale, les mitrailleuses ont peu évolué, bon nombre d'armées sont toujours équipées d'armes directement inspirées des modèles allemands conçus dès 1935. Les mitrailleuses modernes ont des caractéristiques communes, l'emploi de canons interchangeables, l'alimentation par bande de cartouches et une équipe de servants, de deux à cinq hommes, emportant l'arme, les munitions, les canons de rechange et éventuellement un trépied. Le principal changement est assez récent et concerne l'emploi de munition plus légère comme le 5,56 mm OTAN, comme dans l'exemple de la FN Minimi belge, ce qui maximise l'emport de munitions et permet la standardisation sur un calibre unique pour l'infanterie. Les calibres comme le 7,62 OTAN, semblent en perte de vitesse, la tendance semblant être d'utiliser le 5,56 uniquement pour les armes légères et de laisser le traitement à longue portée des objectifs non protégés, à des armes plus lourdes comme les mitrailleuses lourdes et les canons mitrailleurs sur véhicules ou les lance-grenades automatiques de 30 et 40 mm.

Mitrailleuses et véhicules [modifier]

Utilisation aérienne [modifier]

Un Morane Saulnier avec une mitrailleuse et les plaques déflectrices sur l'hélice

Un Morane Saulnier avec une mitrailleuse et les plaques déflectrices sur l'hélice

Au cours de la Première Guerre mondiale l'emploi de la mitrailleuse se diversifie et on commence à en monter sur des avions.

Le combat aérien naît, au début de la Première Guerre mondiale, de la frustration des équipages d'avions de reconnaissance croisant l'ennemi dans les airs sans pouvoir le combattre. Des expédients sont tout d'abord employés, y compris des armes de poing et d'épaule, voir des grappins. Très rapidement des Allemands utilisent la puissante mitrailleuse qui fait des ravages au sol et le deuxième homme d'équipage, dit observateur, devient aussi mitrailleur après montage d'un tourelleau et d'une mitrailleuse. Le tir vers l'avant est cependant alors rendu impossible par la présence de l'hélice (sauf sur les quelques avions à hélice propulsive), ce qui interdit le tir en poursuite et l'emploi de monoplaces pourtant plus performants. Le français Roland Garros conçoit le premier un système surmontant cette difficulté après avoir tiré au révolver à travers un ventilateur puis constaté que peu de projectiles touchèrent les pales. Il monte une mitrailleuse sur son capot moteur et place sur l'hélice de petites pièces métalliques déviant les rares balles qui risqueraient de l'endommager. Après sa capture et son interrogatoire l'idée est reprise par Anthony Fokker qui décide de l'améliorer en concevant un ensemble mécanique bloquant le tir lorsqu'une pale de l'hélice se trouve devant le canon de la mitrailleuse. La synchronisation du tir de la mitrailleuse à travers les hélices est née, et avec avec elle l'avion de chasse.

D'autres systèmes sont testés, en particulier une mitrailleuse placée sur l'aile supérieure tirant vers l'avant au-dessus du plan de rotation de l'hélice, comme sur le Nieuport 11. Mais les systèmes à synchronisation, bien que plus lourds et complexes, se révèlent supérieurs car, placés au plus près de l'axe de vol, facilitent la visée. Le nombre de mitrailleuses montées sur chaque appareil augmente rapidement, atteignant quatre.

Rechargement de mitrailleuse d'aile sur un P-47

Rechargement de mitrailleuse d'aile sur un P-47

L'évolution ralentit dès la fin du conflit et ce n'est qu'au début des années trente que des mitrailleuses sont parfois montées à l'intérieur des ailes, dont l'épaisseur a depuis augmenté. Le nombre d'armes intégrées dans chaque appareil augmente encore (le Hawker Hurricane intégrera douze mitrailleuses de 7,7 mm). À l'orée de la Seconde Guerre mondiale, les armes utilisant les munitions de fusils deviennent insuffisantes car la construction métallique et les plaques de blindage protégeant le pilote et les organes essentiels des avions, les rendent beaucoup plus robustes que ceux du premier conflit. L'utilisation de vannes auto-obturantes réduit par ailleurs les risques d'incendies consécutifs à un endommagement de réservoir.

Les mitrailleuses lourdes (en particulier la Browning de 12,7 mm et ses équivalentes) commencent à supplanter les modèles plus légers et la plupart des pays se tournent peu à peu vers le canon-mitrailleur dont les effets sont plus dévastateurs. Les mitrailleuses sont néanmoins conservées car leur cadence de tir plus élevée (certains modèles tirent plus de mille deux cent coups par minute) augmente le nombre d'impacts durant des fenêtres de tir de plus en plus courtes. Les USA choisiront même de les adopter exclusivement, délaissant presque les canons. Cette décision réduisit le nombre de types de munitions en dotation donc facilita la logistique.

Par ailleurs le déclenchement de tir par commande électrique ou pneumatique interposée simplifia la coordination d'armes multiples et la synchronisation avec l'hélice. Les systèmes pneumatiques seront toutefois rapidement abandonnés car ils induisent une latence préjudiciable lors des combats durant lesquels la durée d'une passe de tir ne dépasse guère une seconde. La commande électrique devient elle-même moins intéressante dès 1944, avec l'apparition d'appareils à réaction qui reléguèrent l'hélice ainsi que par le montage dans les ailes.

La mitrailleuse défendra les avions de bombardement et de reconnaissance face aux chasseurs, le léger tourelleau installé à l'arrière cédant progressivement sa place à des tourelles de plus en plus sophistiquées. Les plus lourdes doivent bientôt être assistées électriquement ou hydrauliquement, pour être pointées assez rapidement sur des chasseurs de plus en plus rapides. Pendant la Seconde Guerre mondiale ces systèmes défensifs très complets couvrent toute la périphérie de l'avion, en particulier sur le Boeing B-17 Flying Fortress. Après la guerre la télécommande se généralise car l'équipage utilise les armes à partir de compartiments pressurisés rendus nécessaires par les nouvelles altitudes de combat. Les équipements de conduite de tir assistées par radar rendent ensuite ces armes efficaces à des distances importantes, augmentant l'intérêt du canon dont la portée est supérieure, lequel finit même par remplacer la mitrailleuse lourde.

Par la suite le développement du missile air-air, en offrant le moyen à des appareils légers et rapides d'attaquer à distance de sécurité (hors de portée des canons de défense) relègue tout cela au profit des contre-mesures électroniques et de la furtivité.

Les États-Unis d'Amérique préféreront la mitrailleuse jusqu'à la guerre de Corée, dont la fin marque la disparition presque totale en tant qu'arme embarquée anti-aérienne au profit du canon. Seuls des appareils légers de lutte contre la guérilla ainsi que des hélicoptères emploient à présent des mitrailleuses, dans de nombreux cas de type Gatling afin de disposer de la cadence élevée rendue possible par leurs canons et mécanismes multiples ainsi qu'afin de tolérer les ratés de percussion. Ainsi ils ne stoppent pas le tir puisque le moteur extrait puis éjecte en ce cas la munition dont l'amorce est défectueuse puis chambre la suivante, tandis qu'une arme employant l'énergie de la munition se trouve alors hors d'état de tirer sans réarmement de son mécanisme.

Char d'assaut [modifier]

la version coaxiale de la mitrailleuse soviétique, Pelmet Kalachnikov

la version coaxiale de la mitrailleuse soviétique, Pelmet Kalachnikov

Lorsque le char d'assaut apparaît, la mitrailleuse devient l'une de ses armes essentielles, lui permettant de s'en prendre efficacement à l'infanterie donc de s'en protéger. Si le canon devient par la suite son arme principale les chars embarquent encore souvent au moins une mitrailleuse pour se protéger de l'infanterie. Ces armes y sont placées diversement, on trouve des mitrailleuses coaxiales de l'arme principale donc utilisant sa conduite de tir, ce qui permet de traiter rapidement des objectifs dits mous (non blindés). Les mitrailleuses de glacis, qui permettent de balayer l'avant du véhicule pour la défense rapprochée, restèrent très répandues jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale. La mitrailleuse antiaérienne, située sur le dessus de la tourelle, se révéla utile dès la Guerre civile espagnole lors des combats dans les milieux boisés ou urbains, en couvrant l'ensemble du véhicule à partir d'un point en hauteur, son inconvénient principal qui était la vulnérabilité du servant, étant maintenant souvent résolu par un usage télécommandé, gardant l'utilisateur sous un blindage. D'autres points de montage tels que des tourelles secondaires (très en vogue dès les années 1920) ou bien à l'arrière de la tourelle, sont aujourd'hui abandonnés.

Autres véhicules [modifier]

Mitrailleuses jumelées M2 cal. 12,7 mm sur un patrouilleur de l'US Navy

Mitrailleuses jumelées M2 cal. 12,7 mm sur un patrouilleur de l'US Navy

Outre les chars de combat, les mitrailleuses équipent de nombreux véhicules terrestres, dont un lui doit sa naissance même : l'automitrailleuse, quoique par la suite certaines seront équipées de canons automatiques ou non, mais la mitrailleuse est l'arme qui leur donna naissance avant la Première Guerre mondiale, et elle en emporte aujourd'hui au moins une dans la plupart des cas. Quasiment tous les blindés de transport d'infanterie en emportent une ou plusieurs afin d'assurer sa défense rapprochée et parfois appuyer les troupes durant un assaut. On trouve aussi souvent des affûts chandelier sur les voitures tout-terrain du type Jeep servant à l'éclairage ou aux liaisons. Après la Seconde Guerre mondiale de nombreux camions furent aussi dotés d'une mitrailleuse en tourelleau pour leur autodéfense. Pour soutenir les compagnies motocyclistes, très prisées dans les années 1940, de nombreux side-car furent armés de mitrailleuses légères. On vit même pendant la première guerre mondiale des mitrailleuses installées sur une plateforme placée entre deux vélos au sein des compagnies cyclistes.

En Ukraine, lors de la guerre civile russe une mitrailleuse fut installée à l'arrière de Tachankas, rapides voitures typiques du pays tirées par deux chevaux. Les partisans de Nestor Makhno, en particulier, appréciaient ce moyen de monter une embuscade suivie d'une fuite rapide voire d'un raid sur les flancs des colonnes adverses. Bien que souvent improvisées ces actions constituèrent une réelle menace pour tous les camps.

Dans le domaine naval la mitrailleuse est surtout utilisée sur les petites unités comme les patrouilleurs rapides et autres vedettes fluviales et cotières. Les patrouilleurs fluviaux eurent souvent de l'importance lors de guerres comme celle du Viêt Nam où, dotés principalement de mitrailleuses, ils harcelaient les objectifs sur les rives et contrôlaient la navigation. Une autre utilisation, qui tient plus fonction de police, est l'implantation de mitrailleuses lourdes sur les grands navires de patrouille et de surveillance de la pêche qui servent surtout à l'arraisonnement, de facteur de dissuasion ainsi qu'aux tirs de semonce. Elles sont parfois aussi utilisées pour détruire des mines après dragage.

Utilisation antiaérienne [modifier]

Les premières utilisations de mitrailleuses pour la défense contre les avions datent de la Première Guerre mondiale. Les affûts des armes de l'infanterie furent modifiés ou placés de façon à pouvoir mitrailler les avions survolant les tranchées. Par la suite des mitrailleuses montées sur divers véhicules eurent souvent une fonction antiaérienne secondaire et de nombreux affûts spécialisés furent créés pour défendre des positions fixes ou mobiles contre ce danger. Les plus simples sont une simple tige plantée dans le sol sur lequel une mitrailleuse est articulée en site et en azimut. Des trépieds spécifiques, par exemple destiné à la MG34, ainsi que des affûts remorquables intégrant deux, trois ou quatre mitrailleuses sur une tourelle ouverte, tel que l'ensemble soviétique ZPU souvent doté de la puissante KPV.

Principes de fonctionnement et technologies [modifier]

Automatisation du tir [modifier]

Depuis les travaux de Hiram Maxim, l'arme utilise l'énergie produite par le départ de la munition précédente, le recul, pour réapprovisionner et tirer de nouveau, le tir en continu ne nécessite alors aucun apport externe d'énergie, comme par exemple sur les modèles de Gatling, où le servant devait tourner une manivelle, pour que le tir se poursuive. Dans les armes automatiques, la pression des gaz, permet de renvoyer la culasse en arrière et d'éjecter la douille, en comprimant un ressort, dit récupérateur. Ce dernier va ensuite, ramener la culasse en position de tir, en poussant une nouvelle munition dans la chambre, celle-ci est percutée et le cycle reprend. Cependant, l'arme tirant des munitions assez lourdes et puissantes, comme celle d'un fusil réglementaire, ce procédé est peu satisfaisant et il est même dangereux d'utiliser des mécanismes simple, comme les culasses non calées des pistolet mitrailleurs. Le canon et la culasse doivent rester solidaires et étanches, le temps que la pression des gaz consécutive à la combustion de la cartouche atteigne des niveaux raisonnables. Ce besoin entraîne donc la présence d'un dispositif de verrouillage, puis de déverrouillage de la culasse, plusieurs principes coexistent pour le remplir. Certaines nations furent handicapées par le choix de leur munition standard de fusil au XIXe siècle, au cours duquel elle avait adopté des munitions avec une douille à bourrelet et non à gorge, ce type de munition posant plus de problèmes pour l'éjection des étuis et donc plus d'incidents de tir.

Un des plus courant, est appelé emprunt de gaz, il consiste à récupérer les gaz de la charge propulsive assez loin sur la longueur du canon, par une lumière, donc quand la balle va bientôt quitter celui-ci, la pression de ses gaz encore assez élevée pousse alors sur un piston qui entraîne le déverrouillage de la culasse. Le blocage de celle-ci peut être réalisé sous diverse forme, existe les culasses rotatives, où le pivotement de celle-ci engage des tenons dans la carcasse de l'arme (système Kalachnikov), ou des modèles basculants. Des variantes d'emprunt de gaz, n'utilise pas de piston, mais les gaz prélevés agissent directement sur un autre point de la culasse.

Autre système, très employé, celui dit à court recul du canon, dans celui-ci, la culasse et le canon reculent ensemble sur quelques millimètres, avant d'être séparés, la culasse continuant son recul toute seule. C'est le système employé par la MG-34 et ses descendants. Des modèles avec un recul solidaire plus long, seront aussi expérimenté, comme sur le Chauchat, mais les difficultés mécaniques, les rendront beaucoup moins satisfaisants, même si dans l'absolu, ils devraient être meilleurs en terme de vitesse initiale et de précision, car l'ouverture se produit après que la balle ait quitté le canon.

Plus moderne et moins répandu, l'amplification d'inertie, où la culasse est composée en deux parties séparée par un levier, une tête qui obture le canon et un corps massif. La tête recule mais du fait des rapports de longueur du levier et de la masse du corps, l'ouverture est alors très lente, ce principe combine la simplicité des culasses non calées et la sécurité de celle qui le sont.

Alimentation en munitions [modifier]

Autre problème à résoudre pour fournir un tir continu, l'alimentation en munitions, là encore plusieurs systèmes ont été envisagés et employés. Le plus efficace et répandu de nos jours, au moins sur les mitrailleuses moyennes et lourdes, est l'alimentation par bandes. Actuellement celles-ci sont métalliques et dites désintégrables, c'est-à-dire que chaque maillon utilisé se détache du suivant durant la phase d'utilisation et donc est éjecté comme l'étui au lieu de demeurer en l'état et d'encombrer. Auparavant elles pouvaient être fabriquées en tissu, selon le système mis au point par Maxim. Elles sont généralement enfermées dans des boites adaptées à l'arme, pour les utilisations mobiles, souvent appelées chargeur d'assaut. À défaut un homme, le pourvoyeur, doit veiller lors du tir à guider la bande dans l'arme. Même si les mitrailleuses actuelles peuvent être transportées et servies par un seul homme, il est souvent assisté d'un pourvoyeur qui transporte des canons de rechange et des munitions, et plus généralement tout le groupe de combat est mis à contribution pour l'emport des munitions destinées à leur mitrailleuse.

Les chargeurs sont utilisés la plupart du temps par les armes très mobiles comme les fusil-mitrailleurs. Ils sont de formes et de contenances très variables selon les pays et les époques. On trouve ainsi à coté des traditionnels modèles droits, des semi-circulaires qui gagnent ainsi en compacité en profitant du profil biseauté de la cartouche et des circulaires, sortes de tambours de grande capacité mais souvent bruyants, pesants, difficiles à charger et peu fiables. L'arme est généralement destinée à être utilisée en position allongée donc le chargeur est parfois placé sur le dessus, comme sur le BREN britannique ou le Degtyarev DP 28. Les capacités des chargeurs vont de vingt à soixante quinze coups. Certains systèmes inspirés de la Gatling, en particulier japonais, s'alimentaient par l'effet de la seule gravité via un entonnoir où un servant jetait les munitions. Leur fiabilité laissait à désirer et ils limitaient trop la cadence maximale.

Pointage et visée [modifier]

Les organes de pointage et de visé, utilisés sur une mitrailleuse, dépendent en grande partie de l'utilisation qui est faite de l'arme. Les plus simples sont ceux utilisés dans une utilisati

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Metrailadorea tiro automatikozko mekanismoari esker, denbora epe labur batean eta etengabe bala asko tirokatu ditzakeen suzko arma da. Normalean ametralladorak astunak, handiak eta afuste baten gahinean montatuak izaten dira.

XIX. mendean zhear antzeko armak izan ziren, Gatling armak adibidez. Hemen, soldaduak danbor bat girarazi behar izaten zuen su egiteko, beraz, ezin dugu esan benetako ametralladora bat zenik, honek automatikoki egingo bait luke su munizioa amaitu arte.

1884ean agertu zen lehen ametralladora, Hiram Maxim britaniarrak asmatuta. Proiekzio gasen irteera presioa erabiltzen zuen kanoiaren atzerakada sortzeko, balaren zorroa kanporatuz eta berri bat sartuz.


BW Bewise Inc. Willy Chen willy@tool-tool.com bw@tool-tool.com www.tool-tool.com skype:willy_chen_bw mobile:0937-618-190 Head &Administration Office No.13,Shiang Shang 2nd St., West Chiu Taichung,Taiwan 40356 TEL:+886 4 24710048 / FAX:+886 4 2471 4839 N.Branch 5F,No.460,Fu Shin North Rd.,Taipei,Taiwan S.Branch No.24,Sec.1,Chia Pu East Rd.,Taipao City,Chiayi Hsien,Taiwan

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Una ametralladora es un arma de fuego automática diseñada para disparar una gran cantidad de balas a partir de un cartucho o un cinturón de municiones, y que normalmente y en un lapso breve y de forma sostenida, puede disparar cientos de balas por minuto, debido a su mecanismo de disparo automático. Las ametralladoras generalmente son pesadas, voluminosas y están montadas sobre un afuste. El uso moderno de esta palabra se refiere a las ametralladoras automáticas, que fueron precedidas por las ametralladoras manuales con algunos detalles automáticos.

Historia [editar]

Aunque existieron a lo largo del siglo XIX armas capaces de disparar de forma parecida a la ametralladora, como las armas Gatling, con media docena o más cañones de fusil dispuestos en posición circular alrededor de un eje y alimentados por un cargador vertical o cilíndrico, no eran verdaderas ametralladoras, ya que la energía para el proceso se obtenía de una manivela accionada por un soldado, mientras que en la ametralladora auténtica solo es necesario montar el cierre del arma y apretar el gatillo para que el arma automáticamente siga disparando hasta soltar el gatillo o agotar la munición.

En 1884 aparece la primera auténtica ametralladora, inventada por el estadounidense nacionalizado británico Hiram Maxim y utilizaba la presión de salida de los gases de proyección para provocar el retroceso del cañón, el montado del cierre, la expulsión del casquillo y la alimentación con otro nuevo cartucho obtenido de una cinta en el lateral del arma.

Maxim realizó demostraciones por toda Europa y su ametralladora fue adoptada por la mayoría de los ejércitos del continente. En 1885 en Estados Unidos el fabricante Browning saca un modelo de ametralladora accionado por el gas que se recoge del cañón a través de un émbolo dentro de un tubo conectado al cañón del arma, sistema adoptado después para los fusiles semiautomáticos y de asalto.

En 1917 Browning saca su modelo más famoso que sigue siendo empleado en la actualidad y que funciona por el retroceso del cañón. Las Browning fueron adoptadas por el ejército estadounidense y en muchos otros países de la OTAN posteriormente, cambiando sus calibres con el tiempo.

Impacto en la guerra [editar]

Su aparición cambió decisivamente el sistema de combatir que no había sufrido grandes evoluciones desde las épocas napoleónicas y junto a la artillería obligó al uso de trincheras y convirtió la guerra en líneas estáticas desde las que se lanzaban asaltos masivos de infantería contra las líneas enemigas que normalmente acababan en masacres inútiles.

Como respuesta a la ametralladora aparecieron el carro de combate para asaltar las líneas defendidas por ametralladoras y las primeras soluciones que permiten a la infantería llevar armas automáticas para el asalto como el subfusil o las primeras ametralladoras ligeras.

Evolución de la ametralladora [editar]

Ametralladora alemana de la Primera Guerra Mundial, modelo Maschinengewehr 08 (MG08)

Ametralladora alemana de la Primera Guerra Mundial, modelo Maschinengewehr 08 (MG08)

Durante la Primera Guerra Mundial las ametralladoras eran armas pesadas, montadas sobre un trípode o ruedas al estilo de un pequeño cañón. Para resistir las ráfagas continuas sin quedar inoperativas, los cañones iban montados dentro de cilindros que se podían rellenar con agua para refrigerar el arma.

Las ametralladoras ligeras de la primera guerra y de entreguerras son en apariencia grandes fusiles diseñados para tiro automático como apoyo al pelotón de fusileros tradicional. Armas como la estadounidense BAR (Browning Automatic Rifle) empleada en las dos guerras mundiales o la inglesa Bren, empleada en la Segunda Guerra Mundial, entran dentro de esta categoría. Normalmente se alimentan mediante cargadores o tambores de entre 30 y 100 cartuchos y disponen de un pequeño bípode en el extremo para disparar cómodamente tumbado. El concepto permanece hoy en día, y la mayoría de las ametralladoras actuales de este tipo son fusiles de asalto modificados para dar una mayor duración al cañón, con un bípode y cargadores de más capacidad que los estándares del fusil del que proceden, aunque hay modelos actuales de cinta diseñados expresamente como ametralladoras ligeras como la FN Minimi belga (empleada por el ejército estadounidense y muchos países de la OTAN) y la CETME Ameli española.

Los alemanes antes de la Segunda Guerra Mundial inventaron a su vez la ametralladora polivalente o media. Esta arma puede actuar como una ametralladora de posición normal al estilo de la Primera Guerra Mundial montada en un trípode pesado con miras para actuar hasta 1.200 metros o puede ser desmontada, acoplada a un bípode y utilizada en el rol de ametralladora ligera, pero con una potencia muy superior a las concebidas expresamente como tales.

En la Segunda Guerra Mundial los alemanes emplearon la MG-34 y la MG-42, esta es una versión simplificada de la anterior, con la mayor parte de sus piezas en chapa estampada para abaratarla. La MG-42 permanece hasta hoy en día en servicio en la OTAN con la denominación MG-3. Otros modelos son la M-60 estadounidense de la época de Vietnam o la PKS rusa.

Ametralladoras antiblindaje [editar]

En la Segunda Guerra Mundial apareció un tipo de ametralladoras de gran calibre, alcance y capacidad de penetración, las ametralladoras pesadas, empleadas como antiaéreas o para destruir vehículos con poco o sin blindaje, son capaces de desmembrar a un soldado, por lo que también se emplean como ametralladoras de posición y suelen ser elegidas para montarlas en carros de combate como arma auxiliar, blindados de asalto o helicópteros. Con calibres entre el 0.50 (12,70 mm) y 20 mm, muchas tienen casi 3.000 metros de alcance y pueden perforar blindajes ligeros.

Un tipo de arma relacionada con las ametralladoras pero que necesita ayuda mecánica adicional a los gases del disparo para su funcionamiento es el cañón automático, de entre 20 y 30 mm, montado en torres en blindados de asalto o en helicópteros y cazas. En ocasiones dispone de múltiples tubos al estilo de los antiguos Gatling para soportar el desgaste y calentamiento al que se ve sometida el arma durante su uso. Este tipo de cañón, que emplea proyectiles con núcleo perforante y velocidad de más de 1.000 m/s, permite perforar blindajes de más entidad y destrozar vehículos con gran facilidad. Por ejemplo el cañón automático multitubo GAU-8 de 30 mm que emplea el avión cazacarros A-10 Thunderbolt es capaz de perforar el blindaje superior de cualquier carro de combate o de dañarlo gravemente provocando heridas a los ocupantes por la metralla.

Desgaste del cañón [editar]

Las ametralladoras son armas que sufren un fuerte desgaste debido a la gran cantidad de impactos y roces de sus mecanismos y a la erosión y calor que se genera en el cañón. Los cañones no suelen resistir más de unos centenares de disparos continuos sin dilatarse de forma que se puede llegar a inutilizar temporalmente el arma, por lo que hay que dosificar los disparos en forma de ráfagas con intervalos, y los rayados del cañón lo desgastan de tal forma que hay que sustituir todo el cañón cada 10.000 ó 15.000 disparos para mantener las características balísticas del arma.


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Gatling konekivääri 1885

Gatling konekivääri 1885

Konekivääri (kk) , alkujaan suoraan ruotsin kielen kulsprutasta käännetty kuularuisku on kivääripatruunoita ampuva konetuliase. Se on suunniteltu jalkaväen suojatulen ampumiseen ja muuhun pitkiä tulisarjoja vaativiin tehtäviin, joten sillä on siksi usein jalusta tai haaratuki, raskas piippu ja vyösyöttö.

[muokkaa] Historia

Konekiväärin "esi-isän" rakensi yhdysvaltalainen Richard J. Gatling vuonna 1861. Hän hyödynsi uusia pronssihylsyisiä ammuksia, jotka mahdollistivat aseen automaattisen lataamisen. Gatlingin konekiväärissä oli 10 pyörivää piippua jotka pyörivät kammesta vääntämällä, jolloin jokainen piippu latasi ja ampui luodin joka kierroksella. Gatling uskoi aseensa olevan niin tehokas, että se poistaisi suurten armeijoiden tarpeen, ja siten vähentäisi kuolonuhreja sodissa. Gatling-tyyppisessä aseessa ei tarvita jäähdytystä, koska kukin piippu ampuu vuorollaan, jolloin lämpöä syntyy vähemmän ja koska pyörivä liike tuulettaa piippuja.

[muokkaa] Maxim

Varhainen Maxim-konekivääri Britannian kuninkaallisen laivaston käytössä

Varhainen Maxim-konekivääri Britannian kuninkaallisen laivaston käytössä

Syntyjään yhdysvaltalaisen, sittemmin Yhdistyneeseen kuningaskuntaan muuttaneen Hiram Maximin vuonna 1883 keksimää Maxim-konekivääriä pidetään ensimmäisenä varsinaisena konekiväärinä, kun perusteena pidetään sitä, että lataus tapahtuu edellisen laukauksen rekyylistä (automaattisesti), eikä manuaalisesti tai mekaanisesti. Piippu oli vesijäähdytetty ylikuumenemisen estämiseksi, jolloin aseessa ei tarvittu useita piippuja ja paino keveni. Maximin ase pystyi samaan tulivoimaan kuin sata kiväärimiestä.

Maxim-konekivääri otettiin käyttöön brittiarmeijassa 1889 ja sitä käytettiin ensimmäisen kerran Zuluja vastaan 1893-1894. Eräässä taistelussa 50 brittisotilasta, joilla oli käytössään neljä konekivääriä voitti 5 000 zulu-soturia.

Konekivääri levisi nopeasti kilpavarustelussa muihin Euroopan armeijoihin. Ensimmäinen sota, jossa molemmilla osapuolilla oli merkittävästi konekiväärejä, oli Venäjän-Japanin sota, jossa yli puolet uhreista aiheutui konekivääritulesta.

[muokkaa] Ensimmäinen maailmansota

Brittiläinen Vickers-konekiväärimiehistö länsirintamalla ensimmäisessä maailmansodassa

Brittiläinen Vickers-konekiväärimiehistö länsirintamalla ensimmäisessä maailmansodassa

Kevyempi, viisimiehinen Maximin malli sai nimen Devil's Paintbrush, paholaisen sivellin, kaataessaan riveittäin hyökkääjiä. Ensimmäisessa maailmansodassa 90% luodeista aiheutuneista tappioista johtui Maxim-tyyppisten konekiväärien tulesta.

Brittien 1912 käyttöön ottama .303 British (7.7 x 56 mm R) kaliiperinen Vickers-konekivääri painoi enää noin 30 kiloa, johon lisättiin 4,5 litraa jäähdytysvettä ja kymmenkiloiset 250 ammuksen laatikot.

[muokkaa] Toinen maailmansota

Toisen maailmansodan alkuun mennessä saksalaiset olivat saaneet kenttäkäyttöön ensimmäisen kevyen konekiväärin, MG-34:n, joka painoi vain noin 11 kg. Sodan aikana Saksa oli käytännössä ainoa valtio, jolla oli käytössään kevyitä konekiväärejä. Muut valtiot, kuten Neuvostoliitto, Iso-Britannia ja USA, joutuivat tyytymään pikakivääreihin ja raskaisiin konekivääreihin. Yksi kuuluisimmista kevyistä konekivääreistä on saksalainen MG-42, joka sodan jälkeen jatkoi monen maan armeijan käytössä, yleensä 7,62x51mm NATO kaliiperisena. MG-42:ssa, sen edeltäjän MG-34:n tapaan, ylikuumenemisongelma ratkaistiin vaihdettavalla piipulla, joka korvattiin uudella edellisen kuumettua liikaa. Sodan alussa konekiväärit olivat myös usein lentokoneiden aseina, mutta alkoivat hiljalleen väistyä konetykkien tieltä.

[muokkaa] Nykyaika

M60, Yhdysvaltalainen kevyt konekivääri. Kaliiperi: 7,62x51mm NATO

M60, Yhdysvaltalainen kevyt konekivääri. Kaliiperi: 7,62x51mm NATO

Nykyisin sotilaskäytössä jalkaväkiryhmien aseena laajimmin käytettyjä malleja ovat venäläiset RPK-74 (pikakivääri) ja PKM, ja NATO-maissa belgialaiset FN Minimi ja FN MAG, jotka Yhdysvalloissa tunnetaan nimillä M249 ja M240.

[muokkaa] Aiheesta muualla


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مسلسل نیم سبک ام۲۴۰ج

مسلسل نیم سبک ام۲۴۰ج

مسلسل (از عربی، =پی‌درپی و زنجیره‌ای) یا تیربار، نوعی سلاح گرم تمام اتوماتیک است که توانایی شلیک پی‌درپی دارد. در برخی از ارتش‌ها مسلسل‌هایی با کالیبر بیشتر از ۲۰ میلیمتر را «توپ مسلسل» می‌نامند.

برخلاف سلاح‌های نیمه اتوماتیک که در آن‌ها برای هر شلیک باید یکبار ماشه را چکاند، در مسلسل تا وقتی‌که ماشه کشیده باشد شلیک ادامه دارد.

مسلسل‌ها از نظر بزرگی به سه دسته سبک، متوسط (نیم سبک) و سنگین تقسیم می‌شوند.

[ویرایش] واژه‌شناسی

در گذشته این نوع سلاح را در ایران با نام‌های دیگر که گاه از نام کارخانه سازنده گرفته شده بود می‌نامیدند:

  • آفتومات: واژه‌ روسی (برابر با automat در فرانسه) به معنی سلاح خودکار.
  • شصت‌تیر: بخاطر تعداد تیرهای هر خشاب نوعی تیربار متوسط.
  • مترالیوز: واژه‌ای فرانسه است، به معنی تیربار (در اصل به معنی گلوله کوچک)
  • ماکسیم: به نام نخستین تیربار که خود از نام مخترع آن گرفته شده است.
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Maŝin-pafilo M2. Sub ĝi, sur la planko, videblas uzitaj kuglingoj.

Maŝin-pafilo M2. Sub ĝi, sur la planko, videblas uzitaj kuglingoj.

Maŝin-pafilo estas portebla aŭ loke muntebla aŭtomata etkalibra pulvopafilo ĝenerale planita por rapida pafado fusil-kuglojn el pafaĵo-zono aŭ grand-enhaveca kartoĉujo, ordinare po plurcent kuglojn en minuto. Antaŭ aŭtomateco, maŝin-pafiloj estis funkciigataj per aliaj rimedoj, ekzemple per permana movado krankon.

Ĝi estis evoluigita fine de la 19-a jarcento, kio ebligis rapidan amasmurdadon de homoj.

Ekzistas tri tipoj de modernaj maŝinpafiloj:

  • malpeza maŝinpafilo aŭ mitralo kun forka apogilo, funkciigata de unu soldato. La pafaĵo estas konservata en arka ujo kaj uzas mezfortajn kuglojn.
  • meza aŭ ĝeneralcela maŝinpafilo kun forko aŭ tripiedo, la pafaĵoj estas en kartoĉrubando. La kartoĉo estas forta
  • peza maŝinpafilo per akva malvarmigado, kun tripiedo, kartoĉrubando. Ĝin funkciigis soldatoj. (Nun oni taksas peza maŝinpafilo tiujn aŭtomatajn pafilojn, kiuj eligas kartoĉon de 12,7 mm aŭ pli.

Plimulto de la maŝinpafiloj pafas po 500–1000-foje en minuto. La modernaj pafiloj pafas daŭre ĝis oni povas postplenigi per kartoĉrubandoj.

La pafiloj repleniĝas per la retropuŝa forto de la pafado.


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