Airbus A380-800 | |||
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Équipage | 2 | ||
Premier vol | 27 avril 2005 | ||
Constructeur | Airbus | ||
Investissement | 12 milliards d'euros | ||
Dimensions | |||
Longueur | 73 m | ||
Envergure | 79,80 m | ||
Hauteur | 24,10 m | ||
Aire des ailes | 845 m² | ||
Masse et capacité d'emport | |||
Max. à vide | 361 tonnes | ||
À vide | 276,8 tonnes | ||
Max. au décollage | 560 | ||
Max. à l'atterrissage | 386 tonnes | ||
Kérosène | 310 000 litres | ||
Passagers | 555 à 835 | ||
Fret | 38 LD3 ou 13 conteneurs | ||
Motorisation | |||
Moteurs | 4 Rolls-Royce Trent 900 ou Engine Alliance GP7200 | ||
Poussée unitaire | 311 kN à 374 kN | ||
Poussée totale | 1 208 kN | ||
Performances | |||
Vitesse de croisière | 912 km/h | ||
Vitesse maximale | 953 km/h | ||
Autonomie | 15 000 km | ||
Altitude de croisière | 10 700 m | ||
Charge des ailes | 660,2 kg/m² | ||
Rapport poussée/poids | 0,22/1 | ||
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L'Airbus A380 est un avion civil quadriréacteur long-courrier construit par Airbus en Allemagne, Espagne, France et Royaume-Uni et assemblé à Toulouse.
Il existe en deux versions :
- A380-800 pour transporter de 555 à 845 passagers suivant la configuration
- A380-F (pour Freight) en version cargo, pouvant emporter jusqu'à 150 tonnes de fret.
Un nouvel avion géant [modifier]
Description [modifier]
Il s'agit du plus gros avion civil jamais conçu et il est, par ses dimensions, le troisième [1] plus gros avion de l'histoire de l'aviation. C'est aussi le premier avion à réaction à disposer d'un double pont intégral (son rival, le Boeing 747, ne dispose que d'un double-pont partiel). Le coût du programme est de 10,7 milliards de dollars, soit l'équivalent de celui du tunnel sous la Manche.
Le projet a été lancé en 1993 et fut baptisé Airbus A3XX. Le premier exemplaire a décollé le 27 avril 2005, l'avion a obtenu le 12 décembre 2006 le certificat de navigabilité après plus de 800 vols et 2 600 heures de vol réalisées par les cinq prototypes.
A ce jour, 156 appareils ont été commandés et Airbus prévoit de livrer le premier A380 à la fin 2007 à Singapore Airlines qui les utilisera notamment entre les aéroports d'Heathrow à Londres et de Changi à Singapour (au début du projet, les premières livraisons étaient prévues pour fin 2006).
Contraintes prises en compte [modifier]
Les contraintes de taille de l'A380 ont été fixées par Airbus en concertation avec les principales compagnies aériennes, les services officiels et les représentants d'une soixantaine d'aéroports internationaux [2]. Afin de pouvoir utiliser les installations des aéroports existants sans entraîner de modifications radicales des infrastructures, l'A380 devait pouvoir s'inscrire dans un "carré de 80 mètres" [3]. Les dimensions de l'appareil ne devaient ainsi pas dépasser 80 m en longueur et 80 mètres en largeur, la hauteur maximale ayant été fixée à 24 m. Ces contraintes permettent à l'A380 de pouvoir être accueilli partout où peut être accueilli le Boeing 747 et lui permettent de pouvoir manœuvrer facilement sur les parkings et les voies de circulation.
Finalement, l'A380 est un avion de très grande taille comparé aux appareils classiques. Il mesure 73 mètres de long, 79,80 mètres d'envergure et 24,10 mètres de hauteur. Il a détrôné le plus gros des Boeings, le B-747 qui, depuis sa mise en service en 1970, était le plus grand avion de ligne du monde. Il n'est dépassé en dimensions que par :
- l'avion cargo Antonov An-225 (84 mètres de long) du constructeur ukrainien Antonov qui n'a été construit qu'à un seul exemplaire
- l'hydravion géant H-4 Hercules (97,5 mètres d'envergure), plus connu sous le nom de Spruce Goose, qui n'a volé qu'une seule fois en 1947.
L'entrée d'air de chacun des quatre réacteurs de l'A380 mesure près de 3,20 mètres (2,94 mètres pour le Rolls-Royce Trent 900 et 3,16 mètres pour le GP7270), ce qui est comparable au diamètre du fuselage d'un A320 (3,96 mètres). Par comparaison, la puissance d'un seul de ces réacteurs est équivalente à celle de 1 500 voitures. Cette motorisation permet à l'A380 de voler à plus de 900 km/h en dépit de sa masse imposante.
Malgré sa taille, l'appareil est conçu pour pouvoir décoller et atterrir sur les pistes des principaux aéroports internationaux. Ses 562 tonnes à pleine charge sont réparties sur les 20 roues de son train principal, les 2 roues du train avant n'étant sollicitées que de manière secondaire. Le nombre important de roues du train principal fait que le poids supporté par chacune d'entre elles est inférieur à celui que chacune des roues d'un Boeing 747 supporte. Les pistes n'ont donc pas à être renforcées.
Les travaux à réaliser par les aéroports concerneront donc principalement les aménagements nécessaires pour embarquer et débarquer jusqu'à 800 passagers à la fois, ainsi que des zones de manœuvre à agrandir légèrement.
Aménagement de la cabine [modifier]
Le fuselage de l'A380 a une section ovale et non pas ronde. Ce choix d'architecture permet d'avoir deux ponts superposés sur toute la longueur de l'appareil, contrairement au Boeing 747 dont le pont supérieur n'est que partiel.
Les dimensions du fuselage (environ 8,40 mètres de hauteur pour 7,15 mètres de largeur) permettent de disposer d'une surface totale aménagée de 555 m² : 250 m² sur le pont supérieur et 305 m² sur le pont principal.
Ceci permet à l'A380 d'embarquer 555 passagers en configuration 3 classes, soit environ 1 m² par passagers. En configuration économique (classe économique ou charter), le nombre de passagers embarqués pourrait monter jusqu'à 853.
Le pont supérieur de l'A380 est similaire à celui d'un Airbus A340. En revanche, le pont inférieur a une superficie 49% plus importante que celle d'un Boeing 747 et permet d'embarquer 35% de passagers supplémentaires : les passagers disposeront donc de plus d'espace et de confort.
La configuration de base en trois classes avec 555 passagers sera de 22 passagers en première classe et 334 en classe économique sur le pont inférieur. Le pont supérieur accueillera lui 96 passagers en classe affaires et 103 en économique [4].
Les dimensions de la cabine sont telles qu'il sera possible sur certains appareils d'aménager et de proposer aux clients des salles de repos, des boutiques de luxe ou même des bars , car à l'heure actuelle la maturité de la définition ne permet pas à Airbus de répondre à de telles exigences.[5]
Si les compagnies le souhaitent, elles peuvent également s'abstenir d'embarquer les 13 conteneurs susceptibles d'être accueillis sur le pont inférieur, pour pouvoir installer de nouveaux équipements supplémentaires : bars, bibliothèque, restaurant, cabine avec lit, douches, etc [6].
Historique [modifier]
Contexte historique, rôle de l'Union Européenne [modifier]
En 1988, à une époque où le Boeing 747 régnait en maître incontesté sur le secteur des gros porteurs, l'idée d'Airbus de monter une cellule de réflexion autour de la faisabilité d'un très gros porteur, sous le nom de code A3XX" ou "ASX-600, paraissait insensée. Cependant en faisant un premier tour du monde des compagnies aériennes, l'équipe reçut un accueil très favorable. L'idée d'un monstre des airs européen capable de concurrencer le Boeing 747 et de stopper sa dynamique monopolistique en créant un concurrent crédible séduisit la clientèle potentielle.
Il est à souligner que ce projet n'aurait pu voir le jour sans la volonté de l'Union européenne de favoriser la création d'un grand marché européen de l'aviation, de renforcer la compétitivité des compagnies aériennes européennes et de soutenir la recherche.
La création d'un seul même espace aérien européen, en donnant la liberté d'opérer aux compagnies aériennes, leur a permis de s'émanciper des tutelles nationales et d'être libres dans leur choix des lignes à desservir, dans la détermination de leurs capacités appropriées, ainsi que dans leur politique commerciale et tarifaire, d'être seulement dépendantes de considérations économiques et financières.
Entre 1992 et 2002, le nombre de compagnies aériennes a augmenté de 25 %, le nombre de routes aériennes desservies a été presque multiplié par deux, les gains de productivité ont été très importants (90 % en moyenne pour les grandes compagnies), les tarifs ont chuté avec l'émergence des nouvelles compagnies à bas prix. Cette croissance fabuleuse, l'augmentation du trafic et l'engorgement des principaux hubs sont le préalable qui permet aujourd'hui aux compagnies européennes de multiplier les commandes de gros appareils.
Présentation au public [modifier]
La présentation officielle de l'A380 a eu lieu le 18 janvier 2005 dans le Hall Jean-Luc Lagardère à Toulouse devant une foule réunissant plus de 5 000 personnes.
Étaient présents à cette cérémonie retransmise en direct par de nombreuses chaînes de télévision, les représentants des 4 principaux pays prenant part à ce projet :
- le Président de la République française Jacques Chirac
- le Premier ministre britannique Tony Blair
- le Chancelier allemand Gerhard Schröder
- et le président du Gouvernement espagnol José Luis Rodríguez Zapatero [7]
mais aussi les représentants des 14 compagnies clientes et des personnalités de l'aéronautique et du transport aérien.
La cérémonie a mis en scène son et lumière, pendant deux heures, pour retracer 35 ans d'aventure Airbus, symboliser la réussite européenne et présenter le nouvel appareil.
Les nouvelles couleurs des appareils de la gamme Airbus ont également été montrées au public pour la première fois. Elles ne reprennent plus les couleurs arc-en-ciel caractéristiques des Airbus depuis le lancement du premier A310 mais ont dorénavant pour dominante le bleu. Le nom du constructeur est peint en bleu foncé et en gras sur les coté de la carlingue, le nom de l'appareil est également peint en bleu plus clair. Toute la dérive ainsi qu'une partie de l'arrière du fuselage est bleue et contient des motifs de formes arrondies, en dégradé de bleu, représentant des sphères.
Premier vol [modifier]
Le vol du premier A380, portant le numéro de série MSN001, a eu lieu le mercredi 27 avril 2005 à 10h29 sur l'aéroport Blagnac de Toulouse en France [8].
Quelques jours avant ce vol inaugural, l'appareil MSN001 avait été transféré du site d'assemblage Jean-Luc Lagardère jusqu'aux pistes de l'aéroport pour les premiers essais statiques et les premiers tests de roulage. Les réacteurs ont été poussés progressivement jusqu'à leur puissance maximum alors que l'appareil était à l'arrêt, freins bloqués. L'A380 a ensuite effectué une série d'accélérations et de freinages de plus en plus violents [9].
L'avion utilisé pour ce premier vol était équipé de quatre réacteurs Trent 900 de Rolls Royce plc. Il a emporté un équipage composé de 6 personnes : deux pilotes français (Claude Lelaie et Jacques Rosay), un mécanicien-naviguant français (Gérard Desbois) et trois ingénieurs : Manfred Birnfeld (allemand), Fernando Alonso (espagnol) et Jacky Joye (britannique). L'appareil était dépourvu de sièges dans la cabine mais était rempli de ballasts d'eau, censés simuler le poids des passagers. Ces ballasts pouvaient se remplir et se vider à volonté, ce qui permet, en modifiant la répartition du poids dans la cabine, de vérifier la stabilité de l'appareil et l'efficacité des commandes. L'appareil a également emporté une vingtaine de tonnes de matériel de contrôle pour effectuer une série de tests durant le vol [10]. Lors de son décollage et bien que n'étant chargé qu'à 75%, cet appareil a battu, avec une masse de 421 tonnes, le record mondial du plus lourd engin à décoller [11].
Environ 4 à 5 minutes avant la mise des gaz et alors que l'A380 était déjà aligné sur la piste, un petit jet type « Corvette » a décollé sur la piste « 32 droite », a décrit un grand cercle pour se réaligner en rase-mottes et arriver derrière l'A380 afin de le suivre. Parvenu à quelques centaines de mètres derrière l'A380, il a filmé l'accélération de l'A380 sur la piste et son décollage. Pendant les 3h51 du vol, l'équipage a pu, à une altitude maximale d'environ 10 000 Pieds (3 000 mètres), tester les volets, la vitesse et les commandes de vol, ainsi que l'équilibrage de l'avion, en jouant sur les ballasts remplis de tonnes d'eau qui se trouvaient dans le fuselage de l'appareil.
L'appareil s'est posé après avoir salué les 40 000 spectateurs présents en survolant la piste Concorde à une altitude de 100 m.
Chronologie du premier vol [12]:
- 08h45 : équipage de 6 personnes à bord, Claude Lelaie et Jacques Rosay aux commandes.
- 09h15 : fermeture des portes.
- 10h00 : taxi en fin de piste.
- 10h26 : départ de la Corvette d'accompagnement. Lorsque la Corvette passe en rase-mottes perpendiculairement à la piste, MSN001 met les gaz.
- 10h29 : décollage.
- 14h22 : après avoir laissé la place à un hélicoptère sanitaire et fait une boucle à basse altitude, atterrissage à l'aéroport de Toulouse-Blagnac à l'issue du premier vol d'essai qui a duré trois heures et 53 minutes.
- 14h45 : cérémonie avec la presse.
- 16h15 : retour de l'avion à l'Abreuvoir, la zone des essais en vol où les avions sont parqués en cercle.
Tests et certification [modifier]
Ce vol inaugural du 27 avril 2005 a marqué le début d'une campagne d'essai d'une durée initiale prévue de 15 mois et qui comptera jusqu’à 2 500 heures d’essais en vol pour un total de 5 appareils. Cette campagne d'essai doit permettre à l'A380 d'obtenir les certifications de l'Agence européenne de la sécurité aérienne et de la Federal Aviation Administration américaine.
La première présentation de l'A380 au grand public s'est déroulée au Salon du Bourget en juin 2005. Le dernier-né d'Airbus ainsi que le plus long avion de ligne du monde, l'A340, ont été les vedettes de ce salon qui a attiré le nombre record de 480 000 visiteurs [13].
A la mi-novembre 2005, l'A380 a effectué une tournée de démonstration et de promotion en Asie du Sud-Est et en Australie. L'avion s'est posé sur les aéroports de Singapore, Brisbane, Sydney et Kuala Lumpur.
Durant cette tournée, qui avait également pour but de tester l'appareil sur de longues distances, l'avion a successivement porté les couleurs de Singapore Airlines, Qantas et Malaysia Airlines. Le 19 novembre, l'A380 a également participé au Salon aéronautique de Dubaï (Dubai Air Show) où il a porté les couleurs de la compagnie Emirates.
Airbus avait initialement prévu une durée de 15 mois pour les tests mais après les premiers vols, il s'est avéré que l'avion ne pourrait pas obtenir sa certification avant la fin 2006, entraînant un report d'au minimum 6 mois pour les premières livraisons.
- 10 janvier 2006 : première traversée de l'Atlantique, pour atterrir à Medellín en Colombie, afin de tester les performances de l'appareil à haute altitude.
- 6 février 2006 : premier vol en Amérique du Nord, pour tests par grand froid, à Iqaluit (grand nord Canadien )[14]. Le même A380 s'est ensuite envolé pour Singapour pour l' Asian Aerospace 2006.
- 26 mars 2006, exercice d'évacuation d'un A380, aéroport d'Hambourg (Allemagne) : 853 passagers et 20 membres d'équipages ont réussi, en moins de 90 secondes, à évacuer l'avion en utilisant seulement 8 sorties de secours sur 16 [15].
- 29 mars 2006 : certifications de l'Agence européenne de la sécurité aérienne et de la Federal Aviation Administration indiquant que le test d'évacuation avait satisfait les conditions requises [16].
- 18 mai 2006 : atterrissage pour la première fois à Londres, Heathrow. La venue de l'appareil sur cet aéroport européen, le premier en 2006 par le nombre de passagers qui y transitent, avait pour but de démontrer que les pistes et les terminaux étaient capables de l'accueillir.
- 25 août 2006 : premier vol d'essai du A380 MSN 9, équipé des moteurs GP7200 d'Engine Alliance. Cet appareil est le cinquième et dernier à rejoindre la flotte des avions d'essai[17].
- 4 septembre 2006, emport des premiers passagers : 474 salariés volontaires d'Airbus tirés au sort parmi 15'000 ont embarqué et décollé à 9h58 pour le premier d'une série de quatre vols avec passagers, dans le but de tester le confort et l'ergonomie de l'avion [18].
- 30 novembre 2006 : fin de la phase de test après une "tournée mondiale", durant laquelle un des prototype a embarqué parmi ses passagers les membres officiels des autorités de certifications[19].
- 12 décembre 2006, certification officielle de la part de l'Agence Européenne de la Sécurité Aérienne (AESA) et de la Federal Aviation Administration (FAA) lors d'une cérémonie sur le site d'Airbus à Toulouse[20].
Dates essentielles [modifier]
Chronologie du programme Airbus A380 [21] [22] [23] :
- Début des années 1990 : Début des discussions pour développer un nouvel avion géant afin de concurrencer le Boeing 747 sur le marché des très gros porteurs.
- Juin 1994 : Début du projet.
- Juillet 2000 : Emirates est la première compagnie à commander des A380.
- 19 décembre 2000 : Alors que la cinquantième commande d'appareil est prise, Airbus lance officiellement le programme A3XX qui prend le nom de A380.
- 16 janvier 2001 : FedEx Express, en passant commande de 10 A380-800F à délivrer entre 2008 et 2011, devient le premier client de la version fret de l'A380.
- 16 juillet 2001 : Singapore Airlines passe la première commande ferme de 10 appareils A380 à délivrer initialement à partir du premier trimestre 2006.
- 5 novembre 2003 : La première aile d'un A380, pesant 30 tonnes et mesurant 45 m de long, 11 m de large pour 3 m d'épaisseur sort de l'usine Airbus de Broughton au Pays de Galles.
- 7 mai 2004 : Inauguration de l'usine d'assemblage à Toulouse par le premier ministre français Jean-Pierre Raffarin dans le monumental hangar baptisé « Jean-Luc Lagardère », un des plus grands du monde.
- 17 mai 2004 : Début des essais des moteurs Rolls-Royce Trent 900 sur le banc d'essai d'un A340.
- Juin 2004 : Assemblage du prototype n° 2.
- 18 janvier 2005 : Présentation officielle au public en présence de chefs d'État, à Toulouse.
- 27 avril 2005 : Premier vol d'un A380 équipé de Rolls-Royce Trent 900 sur l'aéroport de Toulouse.
- Fin 2005 : Déjà trois exemplaires de l'appareil ont volé. Tournée en Asie et Océanie.
- 29 octobre 2005 : Premier atterrissage d'un A380 sur un grand aéroport européen à Francfort en Allemagne
- 11 novembre 2005 : Premier atterrissage d'un A380 en Asie sur l'aéroport Changi de Singapour
- 10 janvier 2006 : Premier atterrissage d'un A380 en Amérique sur l'aéroport international José María Córdova près de Medellín en Colombie
- 25 août 2006 : Premier vol d'essai d'un A380 équipé de moteurs Engine Alliance GP7200
- 4 septembre 2006 : Premier vol d'un A380 avec des passagers.
- novembre 2006 : Dernière phase de certification avec une "tournée mondiale" de l'avion pour tester à la fois l'avion et son accueil par les plateformes aéroportuaires.
- 12 décembre 2006 : Obtention du certificat de navigabilité après plus de 800 vols et 2 600 heures de vol réalisées par les cinq prototypes.
- 1 juin 2007 : Premier atterrissage d'un A380 sur l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle.
À venir :
- Octobre 2007 : Livraison au client inaugural Singapore Airlines et mise en service, après plusieurs reports de la date de livraison.
- Printemps 2009 : Mise en ligne par Air France.
Entraînement [modifier]
L'A380 se sert de l'une des plus grandes pistes d'Europe, aéroport de Châteauroux-Déols, pour que ses pilotes acquièrent de l'expérience. L'avion vient régulièrement dans l'Indre durant les derniers jours du mois de Mai 2007 pour faire des séries de "touch and go".
Les éléments et la technologie [modifier]
Le premier A380 construit n'a jamais pris l'air. Ce prototype dénommé ES pour "essai statique" va être "torturé jusqu'à ce qu'il casse", selon les propos de Charles Champion, directeur du programme à ce moment là. Les essais sur les ES de la gamme Airbus sont généralement effectués au CEAT (Centre d'essais aéronautique de Toulouse) dans la banlieue toulousaine.
Le monumental hangar baptisé « Jean-Luc Lagardère », où est assemblé l'A380, est l'un des plus grands du monde avec ses 490 mètres de long, ses 250 mètres de large et ses 46 mètres de hauteur. Il comprend 8 postes de montage d'A380. À lui seul, il a requis toutes constructions confondues, plus de 32 000 tonnes d'acier (quatre fois le poids de la tour Eiffel) et 250 000 mètres cubes de béton.
Les avancées technologiques [modifier]
Le projet de l'Airbus A380 a été l'occasion pour de nombreux laboratoires et universités de réaliser de véritables prouesses dans la recherche technologique avec comme but final de diminuer le poids de l'avion tout en assurant une sécurité maximale et le plus grand respect de l'environnement.
Les recherches ont porté en particulier sur les matériaux composites et l'avionique.
Matériaux [modifier]
- Les matériaux composites comme :
- le glare en fibres de verre et d'aluminium de l'université de Delft.
- un composite conducteur, intégrant un grillage de bronze permettant de canaliser la foudre et assurant l'ininflammabilité du kérosène stocké à l'intérieur de l'aile.
- Les
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